Frédéric Olvier Ikandakpeye

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QU’EST-CE QU’UNE ENTREPRISE ?

Quelle est la définition d’une entreprise ? Quelles sont les différences entre une microentreprise, une PME et une ETI ? Comment devenir créateur d’entreprise ?

Entreprise : définition

L’entreprise est une notion économique et sociale qui peut être définie comme « une unité organisationnelle de production de biens et de services jouissant d’une certaine autonomie de décision, notamment pour l’affectation de ses ressources courantes ».

Il peut s’agir :

  • d’une entreprise individuelle : cas d’une personne physique exerçant individuellement une activité professionnelle non salariée ;
  • d’une société : cas d’une personne morale ayant pour objet la production de biens ou la réalisation de prestations de services, autonome financièrement et juridiquement vis-à-vis de ses associés et dirigeants. La société peut avoir un ou plusieurs établissements.


Le but d’une entreprise est de proposer des services ou des produits à des clients.

Objectifs d’une entreprise

Les objectifs recherchés par une entreprise peuvent être multiples.

Selon les économistes, l’objectif principal d’une entreprise est de réaliser un profit. Le profit correspond à la différence entre les recettes et les coûts de l’entreprise. 
Cet objectif purement financier permet de différencier l’entreprise de l’association à but non lucratif.
En pratique, le dirigeant d’entreprise peut également viser d’autres objectifs. Par exemple : maximiser le chiffre d’affaires, augmenter la taille de l’entreprise, développer de nouvelles activités, mettre au point de nouveaux produits ou une nouvelle offre de services, etc. 

Les entreprises peuvent également poursuivre, parallèlement à leurs objectifs financiers et stratégiques, des objectifs sociétaux : une politique sociale avantageuse pour ses salariés, la protection de l’environnement, la lutte contre les discriminations…

Les différentes tailles d’entreprise

Les entreprises sont classées en quatre catégories pour les besoins de l’analyse statistique et économique selon 3 critères : effectifchiffre d’affaires et total de bilan.

  • Une microentreprise est une entreprise occupant moins de 10 personnes et qui a un chiffre d’affaires ou un total de bilan annuel n’excédant pas 2 millions d’euros. Cette définition diffère de celle utilisée pour déterminer le régime fiscal de la microentreprise  ;
  • Une PME (petite et moyenne entreprise) est une entreprise qui occupe moins de 250 personnes, et qui a un chiffre d’affaires annuel inférieur à 50 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’euros ;
  • Une entreprise de taille intermédiaire (ETI) est une entreprise qui a entre 250 et 4 999 salariés, et un chiffre d’affaires n’excédant pas 1,5 milliard d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 2 milliards d’euros. Une entreprise qui a moins de 250 salariés, mais plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires et plus de 43 millions d’euros de total de bilan est aussi considérée comme une ETI ;
  • Une grande entreprise est une entreprise qui a au moins 5 000 salariés. Une entreprise qui a moins de 5 000 salariés mais plus de 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires et plus de 2 milliards d’euros de total de bilan est aussi considérée comme une grande entreprise.


Selon que vous lanciez votre activité seul ou à plusieurs, vous devez choisir parmi différents statuts juridiques d’entreprise.

Devenir créateur d’entreprise : quelles conditions juridiques ?

Une personne peut constituer elle-même une entreprise dans laquelle elle sera l’associée unique, peu importe la taille de l’entreprise et le nombre de salariés embauchés. Pour créer sa propre structure, il faut :

  • être âgé au moins de 16 ans (pour créer une EURL, EIRL ou SASU) ou de 18 ans pour créer un autre type de structure ;
  • être domicilié en France pour toute création sur le territoire français .

TOP 10 des plus mauvaises excuses pour ne pas se lancer

Excuse N°1  : « Comme c’est un projet risqué où je pourrais échouer. Devenir entrepreneur m’effraie »

Si on se réfère aux statistiques, la majorité des entreprises connaissent une chute financière dès leurs premières années d’activités. Il est vrai que cette excuse peut paraître solide, surtout avec l’étude en appui qui la rend plus légitime. Cependant, il faut savoir qu’au sein de tes échecs se trouve la petite graine qui te permettra de fleurir un nouveau succès.

Pour pleinement rentabiliser tes échecs, il faut suivre le principe du « échoue rapidement et souvent ». C’est-à-dire que pour tester ton activité, ton offre ou ton idée, il faut essayer tous les chemins. Il faut se tromper souvent pour pouvoir diversifier tes connaissances, mais aussi rapidement, pour pouvoir éviter de d’investir trop de ton temps ou de ton argent.

L’important est que tu peux échouer autant de fois que tu veux, tant que tu apprends de tes erreurs et que tu t’améliores à chaque fois. Il faut transformer ces contretemps en opportunités.

 

Excuse N°2  : « Je n’ai ni le niveau de connaissances ni le génie d’un entrepreneur accompli »

 

L’excuse du parcours scolaire insuffisant est typique. Ça te permet de croire que tu n’es pas assez compétent pour un poste, pour un projet ou pour une opportunité professionnelle.

Pourtant, tu dois savoir que la plupart des entrepreneurs d’aujourd’hui n’ont même pas de diplôme du supérieur, car ils souhaitaient travailler à leur compte dès que possible. Il n’est pas nécessaire de posséder 2 master et un doctorat pour pouvoir lancer ton activité. Tu as seulement besoin d’en avoir envie et d’avoir la motivation de te lancer.

L’important lorsque tu lances ton activité, ce n’est pas d’être conventionnellement intelligent grâce à la possession de nombreux diplômes réputés. C’est plutôt de fournir aux consommateurs quelque chose dont ils ont besoin et de la faire avec un meilleur service que n’importe qui d’autre.

Excuse N°3  : « Je n’ai pas suffisamment d’argent pour lancer mon activité » 

L’argent est une des trois excuses les plus utilisées. Il est vrai qu’aujourd’hui, tu possèdes un certain niveau de capital. Mais l’argent évolue constamment, en fonction des décisions que tu prends au cours de ta vie.

De nombreuses entreprises sont créées avec un faible capital initial. En fonction de l’activité que tu veux lancer, il n’est pas nécessaire de commencer avec une trésorerie à 10 chiffres. Si tu as assez d’argent pour satisfaire tes besoins physiologiques et ton bien-être, tu as assez d’argent pour te lancer. En plus, de nombreux organismes et concours liés au domaine de l’entrepreneuriat peuvent t’aider financièrement. Bien sûr, si ton activité nécessite un capital initial conséquent, tu peux toujours te tourner vers les banques et investisseurs.

L’important lorsque tu possèdes un petit budget d’entreprise est d’être créatif, ingénieux et de faire des plans d’action réalistes. Même en commençant petit au début, ça te permettra de faire les choses le plus parfaitement possible. Et pas à pas, grâce à tes nombreux succès, ton activité fleurira.

Excuse N°4  : « L’entrepreneuriat est uniquement pour ceux qui veulent devenir riche »
Bien sûr, tout le monde peut aspirer à vouloir un meilleur niveau de vie en augmentant le niveau d’argent dont il dispose. Pourtant, ça ne doit pas être le focus des tous les efforts que tu vas mettre au sein de ton entreprise, car peu de personnes connaissent le véritable succès en poursuivant uniquement la voie de l’argent. Il faut revoir l’objectif final que tu souhaites atteindre, car aujourd’hui, il existe beaucoup de moyens pour améliorer son niveau de vie dans le but d’être heureux.
L’important à retenir est que, malgré l’importance qu’on y accorde aujourd’hui, l’argent n’est seulement qu’un moyen, pas une finalité.
Excuse N°5 : « J’attends de trouver une idée innovante pour pouvoir me lancer » 

Quoi de mieux que de remettre à plus tard ce dont tu n’as pas envie de faire tout de suite. On se laisse berner et on pense que ça nous permet de gagner du temps, et que forcément, notre action n’en sera que plus optimale. Mais généralement, le résultat n’est pas celui espéré et on échoue par manque de temps, de préparation, d’implication…

Avoir une idée est le début de toute chose. Elle ne doit pas être nécessairement l’innovation du siècle, mais tant que tu te focalises sur quelque chose qui te passionne et te motive, ça sera ton idée.

L’important est de suivre le chemin que tu traces à travers ton activité et tes clients. Ton entreprise évoluera et lorsque tu seras confronté entre ton idée originale et ce que veulent réellement tes clients, tu pourras choisir l’idée la plus innovante des deux.

 

Excuse N°6 : « Entreprendre n’est pas la carrière professionnelle attendue par mes parents »
Tu peux toujours suivre la route qui a été construite spécialement pour toi par tes parents. Mais tu dois garder à l’esprit que l’objectif de cette route, est que tu deviennes une personne accomplie et heureuse. Quoi de mieux que de faire ce qu’il te plait pour atteindre cet objectif ?

Un nombre significatif d’entrepreneurs ont déjà été dissuadés de choisir cette carrière par leurs parents, à cause de cette vision de vie qu’ils se faisaient d’eux. Les parents se référenceront forcément à leurs expériences passées pour pouvoir te guider de la façon la plus optimale possible. Ce qui peut parfois biaiser leur jugement.

L’important est que tu suives tes propres objectifs et que tu accomplisses ce que tu as envie de réaliser. Ne laisse pas non plus tes parents sur le banc de touche, ils auront besoin de comprendre ton choix pour pouvoir te soutenir ensuite.

 

Excuse N°7 : « Mon emploi actuel est plus facile à vivre »

 

Pourquoi changer son train quotidien quand tout va bien ?

Si tu lis autant d’articles sur l’entrepreneuriat et sur comment lancer ton activité, c’est que le sujet t’intéresse. Tu n’as pas envie de faire plus ? De te challenger quotidiennement ? De sortir de ta routine ? Bien sûr, on ne te demande absolument pas de quitter ton emploi dans l’heure. Selon les activités, tu peux très bien garder un emploi stable, tout en te laçant dans l’entrepreneuriat.

L’important est de prendre conscience de ce que l’on a envie de faire pour le reste de sa vie. Pour quelles raisons devrais-je sortir de mon lit tous les matins ?

Excuse N°8 : « J’ai une famille à nourrir et des factures à payer »

 

Il n’y a aucun doute que satisfaire les besoins de sa famille est une grande responsabilité, une charge quotidienne. Lorsque tu lanceras ton activité, les dépenses mensuelles ne vont pas disparaître du jour au lendemain.

L’objectif est de minimiser les risques pour pouvoir protéger ta famille. Commence petit au début en travaillant les week-ends, le soir après dîner… Il faut que tu puisses prouver que ton projet fonctionne avec un petit budget et en étant prudent. Faire participer ta famille sera bénéfique, car tu pourras te tourner vers eux lorsque tu as besoin de tester une idée ou que tu es en manque d’inspiration.

L’important est de ne pas sacrifier ta famille au profit de ton activité, mais tu ne dois pas pour autant supprimer ton envie d’entreprendre. Il est nécessaire d’équilibrer les choses pour pouvoir réussir dans les deux domaines.
Excuse N°9  : « Je n’ai aucune expérience dans les affaires » 

Je t’arrête tout de suite. Il n’est pas nécessaire d’avoir énormément de connaissances dans les affaires pour pouvoir créer ton entreprise. Les quelques connaissances que tu possèdes actuellement ne peuvent qu’être bénéfique pour ton activité.

La clef est la connaissance de soi-même. Si tu connais déjà tes forces et tes faiblesses, tu peux te focaliser sur la recherche d’un partenaire qui comblera tes lacunes. Avoir un mentor te permettra aussi te bénéficier de ses conseils à la vue de ses expériences passées, mais aussi l’accès à un réseau plus étendu.

L’important n’est pas que tu te focalises sur ce que tu ne connais pas encore. Toutes les informations sont disponibles par le biais de ton entourage, d’un  livre ou d’internet.

Excuse N°10  : « Je n’ai ni partenaires ni équipes pour m’appuyer et m’encourager »

 

Se lancer dans une nouvelle aventure qui peut nous réserver de nombreuses surprises peut devenir source d’anxiété. Certaines personnes préfèrent anticiper pour s’organiser, quand d’autres appuient leur motivation à travailler sur l’instant présent.

À Long terme, cela peut devenir un problème de ne pas avoir de partenaire ou d’équipe sur lesquelles s’appuyer. De plus, les investisseurs sont plus à même d’investir dans un projet lorsque que l’on est bien entouré. Bien sûr, de nombreuses micro-entreprises ont commencé avec la participation d’une personne puis l’équipe s’est agrandie au fur et à mesure.
L’important est de partager ton aventure avec quelqu’un, que ça soit un partenaire de travail ou un proche qui suit ton évolution professionnelle. Cela peut paraître difficile de trouver une équipe de travail efficace, mais les personnes qui t’accompagneront pourront te permettre d’avoir une nouvelle vision des choses et t’aider à innover continuellement.
Ces excuses te semblent familières ? Tu t’es reconnu à travers elles ? Les voici exposées au grand jour. Maintenant que tu as été franc sur toi-même, tu vas pouvoir mettre en cause la nécessité et la légitimité des excuses que tu as pu utiliser pour te justifier. Ce sont elles qui révèlent tes plus grandes sources d’anxiété. Une fois celles-ci clairement définies, tu vas pouvoir mettre en place un plan d’action pour éviter que ces peurs deviennent réalité.

LE CLIENT TOXIQUE, COMMENT LE RECONNAÎTRE ET LE TRAITER

LE CLIENT TOXIQUE, COMMENT LE RECONNAÎTRE ET LE TRAITER

Qui n’a pas eu son lot de difficultés avec le fameux client toxique, ce client que l’on regrette avec le temps d’avoir signé et qui nous donne l’impression de générer plus de problèmes que d’enrichir nos échanges.

Les approches commerciales, centrées de plus en plus sur le client, ont l’avantage de construire des offres commerciales très pertinentes pour répondre aux besoins des prospects.

Toutefois, l’importance attribuée au client peut vite devenir un piège et donner l’impression au client qu’il est devenu « Roi » et qu’il peut tout se permettre, jusqu’à demander l’impossible.

CLIENT TOXIQUE OU CLIENT DIFFICILE, QUELLE DIFFÉRENCE ?

La première chose est de bien clarifier ce qui distingue un client toxique d’un client difficile ou exigeant.

Dans une relation commerciale, le client attendra toujours un retour sur investissement maximum.
Son degré d’exigence sera d’autant plus important qu’il attend beaucoup de la solution vendue en regard de son investissement et de ses problématiques à résoudre.

Le client difficile

Le client difficile voudra que la solution qui lui a été vendue réponde à toutes ses exigences, et pourquoi pas au delà de ce qu’il en attendait.

C’est une réaction logique et humaine, et ce niveau d’exigence est d’autant plus élevé que le commercial lui a fait comprendre l’intérêt de travailler avec lui et non pas avec la concurrence.

Une fois la relation commerciale établie, son niveau d’exigence ne faiblira pas, mais restera dans le périmètre d’une relation commerciale équilibrée entre fournisseur et client. Le client difficile ou exigeant n’entrave pas la relation commerciale même si une mise au point est parfois nécessaire pour recadrer la relation commerciale.

 

Reconnaître client toxique ou difficile

Le client toxique

Le client toxique quant à lui, aura des exigences qui vont dépasser le cadre d’une relation commerciale

Il est toujours compliqué d’arriver à positionner le curseur pour définir une relation commerciale normale, mais quand le client entrave la relation ou l’avancement du travail en cours, alors on peut dire que le client devient un client difficile qui peut vite basculer du côté « client toxique« .

LE PROFIL DU CLIENT TOXIQUE

Au début de la relation commerciale, le client toxique est difficilement reconnaissable car ses demandes et ses exigences peuvent apparaître normales.

Toutefois, il faut rester vigilant sur les points suivants pour détecter le plus tôt possible un client toxique.

  • Le client toxique passe d’une relation commerciale normale à une relation commerciale de plus en plus exigeante en ajoutant des demandes particulières au fil des échanges.
  • Le client toxique est indécis et fait souvent réviser les offres commerciales.
  • L’insatisfaction fait partie intégrante du mode de fonctionnement du client toxique. Il impose alors une pression négative et peut faire douter le collaborateur de ses compétences.
  • Le client toxique fait perdre un temps fou. La relation commerciale est de plus en plus chronophage et peut amener à perdre de l’argent tout en impactant le moral du collaborateur.

 

QUELS INDICES POUR DÉTECTER LE CLIENT TOXIQUE

 

  • Le client toxique est souvent irrespectueux envers son interlocuteur et motive rarement ses demandes.
  • Le client toxique peut être amené à faire des demandes irréalistes sous prétexte qu’il est client et qu’il mérite toute l’attention de l’entreprise.
  • Il vous pose des questions alors que vous avez déjà donné des réponses sur le sujet.

 

COMMENT RÉAGIR AVEC UN CLIENT TOXIQUE

Le client toxique part du principe qu’il est en position de force puisqu’il génère ou a déjà généré du chiffre d’affaires pour votre entreprise.

Pour soustraire ce sentiment de supériorité à la relation commerciale, il faut impérativement ne faire plus aucune concession et jouer carte sur table.

  • Il faut savoir stopper les échanges et s’asseoir avec lui pour mettre à plat les éléments de départ de la relation commerciale.
  • Il faut savoir dire non, et ne plus rien faire « gratuitement », c’est à dire éviter les gestes gratuits à son encontre.
  • Il faut lui faire prendre conscience que les clauses initiales ne sont pas respectées et que vous souhaitez les réviser pour répondre complètement à ses attentes.
  • Il faut savoir se séparer d’un client toxique si celui-ci ne reconnaît pas son comportement et n’accepte pas de réviser les clauses de la relation commerciale engagée initialement.

Au plus tôt vous détecterez ces indices, au plus tôt vous transformerez un potentiel client toxique en client exigeant mais rentable.

Toutefois, certains clients seront définitivement des clients toxiques, et il faudra alors savoir leur exprimer le fait qu’ils ne correspondent pas au profil de clients avec lesquels votre entreprise souhaite collaborer.

C’est en quelque sorte par le « non » que l’on existe vis à vis du client toxique.

Pourquoi les photographes coûtent si cher ?

 

Bonjour à tous bienvenue sur mon blog. Cette semaine nous allons parler des prix des prestations des photographes, parce que pour certaines personnes nos prix sont excessif.

Donc je vais vous donnez quelques explications pour mieux comprendre.

En quoi consiste une session photo?

Pour une session photo d’une heure, un photographe passera facilement:

  • 30 minutes à préparer le studio et un autre 30 min pour replacer le studio par la suite (ou bien le temps pour se déplacer pour une séance extérieure ou à domicile).
  • 1h pour la session photo en tant que telle
  • 30 min à 1h pour transférer les photos et en faire une copie de sécurité
  • 30 min à 1h pour faire un premier tri et décider quelles photos seront présentées au client
  • Au moins 2 à 4h de retouches dans un logiciel comme Lightroom
  • 15 min à 1h pour  mettre un album sur internet
  • Au moins 30 min pour présenter les photos au client

On voit facilement qu’une séance d’une heure représente en réalité 5 à 10h de travail pour le photographe. Donc si le photographe demande 100€ pour une session d’une heure, n’imaginez pas qu’il travaille à 100€ de l’heure.

Mais ce n’est pas uniquement le temps qui entre en ligne de compte. D’autres éléments importants doivent être considérés.

 

L’équipement, évidemment, n’est pas gratuit: appareil photo, différents objectifs, flash conventionnel, flash studio, parapluies, softbox, pieds, commande radio pour déclencher les flashs à distance, réflecteurs, cartes de données, ordinateur, logiciels (Photoshop par exemple), etc. Le photographe doit amortir le coût de son équipement car comme toute chose, il s’use avec le temps et certaines pièces doivent être changées.

La formation et l’expertise.  Appuyer sur le déclencheur d’un appareil photo n’est pas sorcier mais réaliser une photo techniquement correcte l’est beaucoup plus. La différence entre un portrait en mode automatique ou un portrait avec une faible profondeur de champs est énorme.

Le talent. On fait généralement affaires avec un photographe car on aime ce qu’il fait. On apprécie son talent. Le talent ne se quantifie pas, c’est en général une question de goût. C’est donc difficile de chiffrer la valeur du talent.

La personnalisation du service. Vous pouvez arriver chez un photographe avec plein d’idées en tête et lui proposer ce que vous aimeriez avoir. Certains arrivent même avec des photos trouvées dans des revues ou bien sur internet pour expliquer le genre de session qu’ils aimeraient avoir.

Certains diront: oui mais Auchan ou Carrefour offre des photos pour pas cher. S’il vous plaît, ne comparer pas les services des grandes surfaces à une séance avec un photographe. Vous payez pour ce que vous obtenez. Les grandes surfaces offrent des photos vites faites et sans originalité avec des éclairages plats. Évidemment, ils ne se déplaceront pas pour faire une session en extérieur ou au domicile de la personne.

En conclusion

Pour choisir un photographe, ne regardez pas uniquement le coût d’une séance. Prenez conscience du temps que prends le photographe pour vous offrir un produit de qualité qui répondra à vos attentes. Les souvenirs immortalisés n’ont pas de prix et dureront toute une vie.

Mon matériel photo en tant que photographe

Bonjour à tous cette semaine parlons matos.

Quels sont les matériels qu’un photographe amateur ou professionnel doit-il disposer impérativement ?

En tant que photographe il est indispensable d’avoir ces accessoires :

  • Un trépied ( pour stabiliser l’image ou des prises de vue en pose longue )
  • Softbox ( Boîte à lumière )
  • Un flash cobra
  • Des diffuseurs ( pour déboucher les ombres et diffuser la lumière, idéal pour les shootings photo intérieur ou extérieur )
  • Toile de fond ( vert, blanc, noire etc… pour studio )
  • Des filtres ND ( neutral densité permet d’avoir une vitesse d’exposition plus lente )
  • Les objectifs ( un grand angle focale variable, un téléobjectif et un focale fixe 50mm par exemple )
  • Un sac photo ( pour les divers déplacements )

Voila le strict minimum pour débuter dans le monde de la photo, je vous remercie et à très bientôt… 

Comment devenir un photographe professionnel ?

 Comment devenir un photographe professionnel ?

Le cursus à suivre

On peut suivre des études de photographie dans certaines écoles, ou être un autodidacte. Lorsque qu’on veut se former tout seul, plusieurs possibilités peuvent s’offrirent à nous,

  • L’achat des cours en ligne,
  • Achats de la documentation ( magazine spécialisé, des manuels écrits pars des professionnels )
  • Tutoriels gratuit sur youtube.

Quant aux matériels, pour un départ, je vous recommande des appareils en  » entrée de gamme  »

Comme par exemple :

  • Canon 200D environ 700 euros
  • Des objectifs : 50mm 1.8 younio 50 euros environ, 18-135mm marque canon environ 200euro.
  • Un Flash TTL 90 euro environ
  • Un trépied
  • Des logiciels pour la postproduction : photoshop, lightroom, affinity photo…

En tant que débutant il faut penser à développer sont réseau de clients. Par le marketing de réseau, le bouche à oreilles, des livres spécialisés qui permettent des connaissances pour mettre en valeurs le travail qu’on fait.

Au-delà de ces petits conseils le plus important pour être un bon photographe c’est d’être une personne passionnée par le travail qu’on fait.

N’oubliez pas qu’avant de démarrer votre activité il faut se faire déclarer en tant que auto-entrepreneur.